Description
David A. Robertson est l’auteur de nombreux livres pour enfants, dont les albums Ligne de trappe et Quand on était seuls, tous deux illustrés par Julie Flett et récompensés par le Prix littéraire du Gouverneur général. Il a également écrit Le chant vers la maison, un album illustré par Maya McKibbin. Sa série d’ouvrages fantastiques pour les élèves du secondaire, La saga Misewa, a été très bien accueillie et a reçu de nombreux prix. Conférencier et éducateur prisé, David est membre de la nation crie de Norway House et vit à Winnipeg, au Manitoba.
Maya McKibbin, artiste multidisciplinaire aux deux esprits, travaille dans les domaines de l’illustration et de l’animation. Iel vit sur les territoires traditionnels non cédés de xʷməθkʷəy̓əm, Sḵwx̱wú7mesh et səlilwətaɬ Nations. Iel a des origines chez les colons irlandais, les Ojibwés de la nation de White Earth et les Zacatecas du Mexique. Maya a illustré les albums Swift Fox All Along, écrit par Rebecca Thomas, qui a été mis en nomination pour un Prix littéraire du Gouverneur général, et Le chant vers la maison, écrit par David A. Robertson. Le travail de Maya a également été publié dans des romans graphiques et des bandes dessinées, notamment dans The Silver Coin #5, Salmon Run et Shades of Fear.
L’auteur du livre à succès Ligne de trappe, lauréat du Prix du Gouverneur général, nous offre un magnifique album illustré sur le cheminement d’un garçon qui tente de surmonter le traumatisme générationnel causé par les pensionnats indiens.
Au coeur de la nuit, alors qu’il devrait dormir, James tourne et se retourne dans son lit. Il se pose de grandes questions, comme pourquoi n’avons nous pas le vertige alors que la Terre tourne. Durant des nuits comme celle-ci, il suit le chemin éclairé par le clair de lune jusqu’à la chambre de sa mère. Ils parlent, puis sa mère le prend dans ses bras et ils s’endorment comme ça.
Un jour, la kōkom de James l’emmène faire une promenade spéciale avec un grand groupe de personnes. Cela s’appelle une marche, et celle-ci se termine devant un grand tas d’objets : des ours en peluche, des fleurs, du tabac tressé et des petits souliers. Kōkom explique à James qu’il s’agit d’un monument commémoratif en l’honneur des enfants autochtones qui sont allés dans des pensionnats, mais qui n’en sont jamais revenus. Il apprend que sa kōkom a été emmenée dans l’une de ces écoles avec sa soeur, qui n’est pas non plus rentrée chez elle.
Cette nuit-là, James n’arrive pas à dormir et suit encore une fois le chemin éclairé par le clair de lune jusqu’à la chambre de sa mère.
Comprend une note de l’auteur, qui explique sa source d’inspiration pour ce livre.